L’artiste a trouvé son style, unique, identifiable ; sa signature qui va faire sa renommée.
Éprise de nature, Georgia plonge son regard dans l’univers des iris blancs, iris clairs, iris foncés, pavots d’orient rouges, rosés ou blancs, fleurs de magnolia ou de datura, pensées… Le procédé photographique et l’agrandissement surdimensionné révèlent un détail insoupçonné jusqu’alors. Elle se concentre sur leur texture, l’aspect cireux des lis, le velouté des iris, leurs lignes, leurs dégradés de teintes.
Pour obtenir ce rendu sur la toile, l’artiste utilise un apprêt destiné rendre les couches du dessous très lisses et une toile très fine.
Ses peintures, oscillant entre abstraction et figuration, nous donne accès à l’essence même des choses. Elles viennent questionner le visible, nous révèlent quelques choses que l’on ignorer, nous enseigne aussi comment voir.
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« Une fleur est quelque chose de relativement petit. Une fleur, l’idée d’une fleur, cela parle à tout le monde… Pourtant, d’une certaine façon, personne ne voit, vraiment, une fleur – c’est si petit – et puis, on n’a pas le temps, et voir prend du temps. Alors je me suis dit, je vais peindre ce que je vois, ce que la fleur signifie pour moi. Mais je vais la peindre en grand, en très grand, et les gens seront si surpris qu’ils prendront le temps de la regarder »
Pour aller plus loin :
- Essais et Biographies :
« Georgia O’Keeffe » de Janet Souter, Parkstone International Editeur, (27 octobre 2005)
« O’Keeffe » par Britta Benke, édition Taschen. 27 janvier 1995
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