Notre patrimoine culturel mondial accessible en ligne
« Accroître la compréhension internationale ainsi que la curiosité du monde dans lequel nous vivons pour les merveilles culturelles de l’humanité »
c’est ainsi résumé par James Hadley Billington, Bibliothécaire du Congrès américain, l’objectif de la Bibliothèque Numérique Mondiale lancée par l’UNESCO et le Congrès américain le 21 avril 2009.
Trente-deux institutions de dix-neuf pays ont accepté de numériser leurs contenus afin d’en faire profiter le plus grand nombre.
Se déplacer à travers les siècles, les continents, les différentes culturelle : Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Brésil, Chine, Egypte, Etats-Unis, France, Iraq, Israël, Japon, Mali, Maroc, Mexique, Ouganda, Pays-Bas, Qatar, Royaume-Uni, Fédération de Russie, Serbie, Slovaquie, Suède… et accéder en quelques clics aux trésors culturels de l’humanité
« …un effet salutaire en réunissant des gens et en célébrant le caractère unique des différentes cultures à travers un projet global »
souligne James Hadley Billington
Dans le monde interconnecté d’aujourd’hui, la culture a le pouvoir de transformer les sociétés. Partager la connaissance, le savoir, c’est ouvrir notre champ de conscience pour un dialogue et un rapprochement entre les civilisations, les cultures et les peuples.
C’est aussi la mission de l’Unesco à travers ce magnifique outil qu’est la Bibliothèque Numérique Mondial.
Les fonctions de recherche et de navigation sont disponibles en sept langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe) et les contenus dans plus de quarante langues.
Les textes peuvent être écoutés grâce à une option de synthèse vocale. Chaque document peut être téléchargé (cette possibilité s’exercera bien évidemment dans un cadre privé).
Parmi les trésors figurant dans la BNM, on trouve des manuscrits scientifiques arabes provenant de la Bibliothèque nationale et des Archives d’Egypte tel Le Jardin des Roses, d’anciennes photographies d’Amérique latine fournies par la Bibliothèque nationale brésilienne comme cet Amérindien aymara du début XXe, le Hyakumanto darani, parchemin datant de l’an 764 détenu par la Bibliothèque du Parlement japonais, la fameuse Bible du diable du XIIIe Siècle qui se trouve à la Bibliothèque royale de Stockholm, des calligraphies arabes, persanes et turques provenant de la Bibliothèque du Congrès. Mais aussi l’un des premiers enregistrements de La Marseillaise datant de 1898 ou des films tournés à la fin du XIXe siècle, les photos du débarquement en Normandie ou la Constitution américaine. Les plus anciennes œuvres numérisées pour l’instant sont des peintures rupestres africaines, vieilles de plus de 8.000 ans.