« Troppo ver » !

Dans la Reddition de Breda, il célèbre la noblesse du vaincu en même temps que la magnanimité du vainqueur, sans vaine gloire ni effusion de sang.
Les deux protagonistes sont au centre de la scène : Justin de Nassau apparaît avec les clés de Breda à la main et fait le geste de s’agenouiller, geste qui est interrompu par son rival qui pose une main sur son épaule et l’empêche de s’humilier.
On est loin de la traditionnelle représentation du héros militaire, qui habituellement est représenté dominant le vaincu et l’humiliant. 
 

« Voici le peintre des peintres »

s’écriera Édouard Manet en voyant la magnifique collection de Velásquez au musée du Prado. Il trouvera en lui un maître et s’inspirera de ses œuvres pour lancer les bases de l’impressionnisme. 

D’autres artistes célèbres, dont Delacroix, Picasso, Dali et Bacon lui rendront un hommage vibrant.
 
« Velásquez a trouvé le parfait équilibre entre l’image idéale qu’on lui demandait de reproduire et l’émotion qui submerge le spectateur. » Francis Bacon
 
« J’en suis tout possédé » Delacroix  
 
« Velazquez est le vrai peintre de la réalité » Picasso
 
« Velasquez est un maître supérieur pour l’expression de l’air ambiant. [… Il] est franc, parce que son pinceau est conduit par la muse de la vérité. » Charles Blanc (1813-1882), professeur au Collège de France.
 
La dernière commande du roi pour Diego Velásquez est un ensemble de quatre scènes mythologiques Apollon et Mars, Adonis et Vénus, Psyché et Cupidon, Mercure et Argos. Seule la dernière reste visible, les trois autres furent détruites lors de l’incendie de l’Alcazar Royal en 1734.
 
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